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“Mon objectif est d’intégrer une école d’ingénieur”, Quentin Place, 21 ans

6 novembre 2020 | Vie pratique

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Favorable à l'essor de l'apprentissage, voie d'excellence, la CFTC a rencontré Quentin, jeune apprenti, afin de recueillir son témoignage.

Quentin Place, 21 ans, prépare une licence professionnelle “Métiers de l’électricité et de l’énergie”, parcours “Distribution électrique et automatismes”, à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Grenoble. Il fait son apprentissage au sein de la société Schneider Electric, partenaire privilégié de cette licence pro.

Lire aussi : L’apprentissage, une voie d’excellence

Que faisiez-vous avant de préparer cette licence professionnelle ?

J’ai passé un bac général scientifique, spécialité Informatique et sciences du numérique, option Sciences de l’ingénieur. Après avoir tenté en vain des écoles d’ingénieur, j’ai passé un an en licence mais c’était trop théorique. Par ailleurs, l’électricité me plaisait depuis le lycée. On m’a parlé de l’IUT de Grenoble, que je ne connaissais que de nom. Je m’y suis inscrit afin d’avoir une formation plus pratique. Et j’ai obtenu un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie, NDLR) “Génie électrique et Informatique industrielle” (GEII), que je n’ai pas préparé en alternance. Puis j’ai poursuivi en licence professionnelle.

Quel métier apprenez-vous ?

Chez Schneider Electric, je suis chargé d’essais de vérification, validation et certification. J’effectue des tests sur les produits de nos clients pour vérifier qu’ils répondent à toutes les normes en vigueur. Il s’agit de disjoncteurs domestiques et de disjoncteurs industriels qui assurent la sécurité de toute l’alimentation de l’entreprise.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier ?

Pendant mon stage de fin de DUT, j’ai occupé un poste de chef de projet stagiaire. C’est la personne qui mène le projet de certification et demande aux chargés d’essai de réaliser des essais en gérant un planning. J’avais donc une vision “en hauteur”. Et par ce biais-là j’ai découvert le métier de chargé d’essai, qui me plaisait beaucoup.

Vous avez un maître d’apprentissage dédié ?

J’ai un tuteur côté entreprise, qui me guide sur le poste et les projets que j’ai à mener. 

Et un tuteur enseignant, côté IUT, à qui je peux poser des questions complémentaires et qui gère l’aspect administratif de mon cursus au niveau scolaire.

Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’apprentissage ?

On ne peut préparer cette licence professionnelle qu’en apprentissage. Mais ce qui m’intéressait, c’était la rémunération et le fait d’avoir une période en entreprise. Après mon stage à l’IUT, je ne me voyais pas reprendre des études uniquement à l’école. Comme j’avais déjà effectué mon stage de treize semaines chez Schneider Electric, j’ai voulu poursuivre dans cette entreprise.

Combien gagnez-vous ?

Je gagne un Smic, comme tous les alternants de Schneider Electric. C’est appréciable parce que je suis de Saint-Etienne donc j’ai un loyer à payer. J’y arrive grâce à mon salaire et les aides que je perçois : APL et prime d’activité.

Trouve-t-on facilement un employeur ?

Quand on arrive en fin de DUT, nos enseignants nous font parvenir les mails qu’ils reçoivent des professionnels. Et tout le monde peut trouver une entreprise par ce biais, parce qu’il y a plus d’offres de travail que d’étudiants. Il y a une forte demande des entreprises ici car Grenoble est un gros vivier dans le métier de l’électricité.

Votre expérience correspond-elle à ce que vous imaginiez ?

En grande partie, oui. Mais j’ai été dérouté, au début, par ce que mon entreprise appelle la communication. C’est la manière de se présenter, de parler, de s’habiller, de se tenir… Schneider Electric y attache beaucoup d’importance. En permanence, nous sommes porteurs de l’image de l’entreprise, que nous renvoyons aux clients étrangers, essentiellement chinois, indiens et américains. J’ai eu de petites difficultés au début car j’avais du mal à me plier à cent pour cent aux règles. Mais j’ai travaillé sur moi et ça ne me pose plus de problème aujourd’hui.

Quels sont vos projets, une fois que vous serez diplômé ?

Mon objectif est d’intégrer une école d’ingénieur en formation par apprentissage, dans le domaine de l’électricité. Mon entreprise est prête à me garder. Et je suis prêt à rester dans la même équipe pendant les trois ans à venir. Ensuite, je pourrai accéder à des postes de manager, de chef de projet… Mais je tiens en tout cas à toujours garder un côté technique dans mon métier. Je ne veux pas m’enfermer dans un travail uniquement tourné vers le business ou la relation client.

 

Propos recueillis par Laurent Barberon

Crédit photographique : StockSnap / Pixabay

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