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Vers un revenu minimum décent ?

16 décembre 2016 | Social

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Au-delà du revenu de dignité, le débat porte aujourd’hui sur l’allocation universelle ou le revenu de base. La CFTC va plus loin et affirme une notion supplémentaire : le revenu contributif. Celui-ci permettrait aux travailleurs de percevoir un revenu pour les emplois qu’ils occupent mais aussi pour toute activité qu’ils effectuent au sein de leurs familles, d’associations et d’autres activités individuelles ou collectives à haute utilité sociale (formation, engagements citoyens…).

Vers un minimum décent ?

La CFTC plaide pour un revenu de dignité, et défend le revenu contributif

La CFTC a demandé jeudi au gouvernement d’accorder un « coup de pouce » au Smic, dont la hausse annuelle a été annoncée le lundi 19 décembre par la ministre du Travail Myriam El Khomri, lors de la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective.
L’occasion de rappeler que la CFTC plaide, plus largement, pour un revenu de dignité.

Entretien avec Pierre Jardon, Secrétaire confédéral en charge du dialogue social.

Pierre Jardon

Quelle position la CFTC a-t-elle défendue lors de cette rencontre ?

La France compte désormais 8,8 millions de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté monétaire. Pour ces personnes, nous avons réclamé un coup pouce significatif du Gouvernement. Malheureusement, celui-ci n’a pas répondu favorablement à notre demande et nous regrettons cette décision (selon l’annonce de la ministre du travail, Myriam El Khomri, du 19 décembre, le Smic augmentera au 1er janvier 2017 de 0,93 % selon la formule légale passant de 9,67 € de l’heure à 9,76 €). Nous souhaitons qu’à court terme, le Gouvernement prenne ses responsabilités sur la dimension sociale de cette problématique. Ensuite, nous attendons un engagement de l’État à travailler aussi rapidement que possible sur la notion de « revenu de dignité » de manière à aller plus loin et à apporter une solution sur le long terme à la question de la pauvreté et de l’exclusion sociale en général.

Peut-on aujourd’hui vivre dignement avec un Smic ?

Selon le 9e rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), une personne seule a besoin de 1400 à 1600 euros net pour vivre décemment, un couple avec deux enfants de 3300 euros. Nous sommes très loin du SMIC qui s’élève depuis janvier 2016 à 1143 euros nets. Même avec les aides sociales, il est difficile de vivre décemment avec ce revenu, d’où une précarisation des salariés rémunérés au Smic. Or, le Smic doit valoriser le travail et permettre à chacun de vivre dignement des fruits de son travail.

Qu’appelez-vous « revenu de dignité » ?

La CFTC demande au Gouvernement de réfléchir à la notion de revenu de dignité, qui au travers du Smic mais aussi d’autres dispositifs, permettrait de garantir à chacun de vivre dignement. Vivre dignement pour nous c’est pouvoir se nourrir sainement, se loger décemment, s’habiller correctement, et avoir une vie sociale c’est-à-dire accéder à la culture, avoir des loisirs, partir en vacances seul ou avec ses enfants.

 

« Un revenu contributif pour s’adapter à un monde en bouleversement », par Bernard Sagez, Secrétaire général de la CFTC.

« Au-delà du revenu de dignité, le débat porte aujourd’hui, que ce soit au sein du Gouvernement ou au CESE, sur l’allocation universelle ou le revenu de base, défini comme un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie et cumulable avec d’autres revenus.

Depuis le Congrès de Vichy de novembre 2015, la CFTC va plus loin et affirme une notion supplémentaire : le revenu contributif.

Celui-ci permettrait aux travailleurs de percevoir un revenu pour les emplois qu’ils occupent mais aussi pour toute activité qu’ils effectuent au sein de leurs familles, d’associations et d’autres activités individuelles ou collectives à haute utilité sociale (formation, engagements citoyens…).

Et cela, tant qu’ils contribuent (via les cotisations et les impôts) à le financer à un moment ou à un autre. Avec les transformations en cours et les opportunités liées au numérique, il importe de distinguer l’emploi salarié de l’activité qui peut prendre les formes citées précédemment afin de tenir compte de ce monde en bouleversement. »

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